Calculs

CO₂

Nos statistiques concernant les émissions de CO₂ évitées grâce au vélo sont calculées uniquement à partir des données de transport. Ces statistiques sont évaluées en fonction des émissions de CO₂ produites par une voiture de taille moyenne, sans égard au carburant utilisé. L'objectif est d'estimer les émissions de CO₂ évitées en optant pour le vélo plutôt que l'auto. Notre estimation est calculée ainsi :

Total d'unités parcourues x kg CO₂ par unité = Nbre total de kg CO₂

En d'autres mots, nous multiplions la distance totale parcourue (transport uniquement) par la quantité de CO₂ émise par une voiture de taille moyenne afin d'obtenir le nombre total de kilogrammes de CO₂ par kilomètre.

Nous utilisons le facteur de conversion du carbone du DEFRA (ministère de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales du Royaume Uni) pour une voiture de taille moyenne sans égard à son type de carburant. Ce facteur (0,29143 kg de CO₂ par mille ou 0,18109 kg de CO₂ par kilomètre) est tiré du document Greenhouse gas reporting: conversion factors 2017.

Veuillez prendre note de l’information suivante :

1. Les données relatives aux émissions de carbone fournies sur le site de Love to Ride ne sont que des estimations. De nombreux facteurs devraient être pris en compte pour obtenir des résultats plus exacts quant aux émissions évitées par un cycliste : la taille de la voiture, le type de carburant utilisé, l’âge du véhicule, l’origine du carburant, les caractéristiques du parcours (plat ou vallonné), le nombre d’arrêts aux intersections, etc.
2. Produire du carburant et des véhicules motorisés demande de l’énergie et émet du CO₂. Or, cela n’est pas pris en compte dans nos calculs. Extraire le pétrole brut, le transporter, le raffiner et le livrer dans les stations-service, par exemple, nécessite une consommation d’énergie. Ces émissions n’étant pas incluses dans nos calculs, la quantité de CO₂ émise par la plupart des gens est fort probablement sous-estimée.
3. De plus, d’autres polluants atmosphériques émis par les voitures – et qui sont dommageables pour l’environnement et la santé humaine – ne sont pas inclus dans ces calculs (l’oxyde d’azote, notamment).
4. Il est possible que certaines personnes mangent davantage lorsqu’elles se déplacent à vélo. La production de nourriture demande également de l’énergie, en plus d’émettre une quantité de CO₂ pouvant varier selon les aliments consommés. La production de viande est plus énergivore et polluante (CO₂ et méthane) que celle de légumineuses, par exemple. Nous n’avons pas tenu compte de ce facteur dans nos calculs. Les humains ont besoin de faire de l’exercice pour rester en santé. Si les cyclistes ne se rendaient pas au travail à vélo, ils pratiqueraient une autre forme exercice et dépenseraient leurs calories autrement. Nous recommandons de choisir le vélo le plus souvent possible. C’est gagnant sur tous les fronts, puisque vous pourrez : faire l’exercice nécessaire pour rester en santé; avoir un bon moyen de transport; profiter du paysage et de la nature; économiser du temps et de l’argent; et réduire vos émissions de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, des bouleversements météorologiques et de l’augmentation du niveau de la mer.

Bref, le vélo est un moyen de transport peu énergivore et faible en émissions de CO₂ comparativement à une voiture de taille moyenne. Les données fournies sur le site de Love to Ride sont une estimation des émissions de CO₂ évitées par les cyclistes.